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Sonnet rêveur

Novembre au vent. Un ciel de perle qui se meut

Traversé de rayons, de percées aveuglantes

Ourlant brumes et lambeaux de nuances vibrantes,

Effiloche sa ouate en nuances gris-bleu.


Je rêve assise, vague, et mes pensées labiles

Se perdent sans ancrage dans le film des nues.

Je suis dans leur ballet les volutes ténues

Leurs plans évanescents aux variations subtiles.


Dans la nappe mobile, lyrique, incertaine,

L'azur opaque et mat, lors de trouées soudaines

Rend l'image à l'espace, le poème au réel ;


Les modelés gracieux sont à plat sur l'éther,

Leur infini prend fin dans la couleur lumière

Et la peinture des nues redevient le ciel.


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