Sonnet rêveur
- cecileluherneart
- il y a 1 jour
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Novembre au vent. Un ciel de perle qui se meut
Traversé de rayons, de percées aveuglantes
Ourlant brumes et lambeaux de nuances vibrantes,
Effiloche sa ouate en nuances gris-bleu.
Je rêve assise, vague, et mes pensées labiles
Se perdent sans ancrage dans le film des nues.
Je suis dans leur ballet les volutes ténues
Leurs plans évanescents aux variations subtiles.
Dans la nappe mobile, lyrique, incertaine,
L'azur opaque et mat, lors de trouées soudaines
Rend l'image à l'espace, le poème au réel ;
Les modelés gracieux sont à plat sur l'éther,
Leur infini prend fin dans la couleur lumière
Et la peinture des nues redevient le ciel.



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